Les contes de Maupassant adaptés pour la télévision.

SAISON 1

Histoire d'une fille de ferme.

Rose est une jeune fille qui travaille à la ferme de Maître Vallin. L’atmosphère étouffante du printemps l’amène à se reposer sur une botte de paille. Elle rencontre Jacques, un garçon de ferme, et entretient une relation avec lui. Jacques lui promet de l'épouser. Rapidement, Rose tombe enceinte, mais quand elle lui rappelle sa promesse, il prend la fuite.
 
Rose accouche d’un garçon qu’elle confie à des voisins de sa mère. Elle se met à travailler dur pour oublier son malheur et son fils qu’elle cache aux yeux de maître Vallin. Ce dernier, au lieu d’augmenter ses gages, l’oblige à l'épouser. Proposition qu’elle accepte malgré elle, honteuse d'être fille-mère.
 
Les années passent, paisiblement, mais le maître insiste pour avoir un enfant, ils écoutent maints conseils et méthodes pour en avoir, mais rien ne marche. La tristesse de Maître Vallin se transforme un soir en colère, il devient violent, Rose lui avoue avoir un fils de six ans. Maître Vallin prend cette nouvelle comme un soulagement, il va adopter cet enfant puisqu'ils ne peuvent pas en avoir.

La Parure.

En visite chez son amie Jeanne Forestier, une bourgeoise parisienne, Mathilde Loisel tombe en extase devant la magnificence de ses bijoux, dont une splendide parure qui retient plus particulièrement son attention.
 
De retour chez elle, la jeune femme, mariée à un employé du ministère, ne peut que constater la médiocrité de son existence. Après s'en être plaint à son époux, Charles, ce dernier obtient pour elle une invitation au bal du ministère. N'ayant ni robe, ni bijoux à porter pour la circonstance, Mathilde demande à Jeanne de lui prêter sa parure.
 
Au retour du bal, Mathilde enlève son manteau et constate qu'elle a perdu la parure...
 
Par fierté elle n'ose avouer la vérité à son amie et en fait faire une parfaite copie chez un joaillier pour la rendre. Pour réaliser ce bijou elle va devoir s'endetter et réduira son train de vie jusqu'à la pauvreté. Son mari fait de la copie tous les soirs, ils ont vendu leurs meubles, renvoyé leur bonne et le quartier n'a rien remarqué.
 
Sa dette remboursée, dix années après, Mathilde finit par avouer à son amie Jeanne, qu'elle a entre-temps perdue de vue, leurs mondes s'étant éloignés, qu'elle avait égaré sa parure le soir du bal, et qu'elle avait dû en racheter une et la rembourser. C'est alors que Jeanne, horrifiée, lui révèle que sa parure était fausse, et le téléfilm s'achève sur l'image d'une Mathilde stupéfaite, choquée et déçue.

L'Héritage.

César Cachelin, employé au Ministère de la Marine, fait épouser à sa fille Coralie un de ses collègues, Léopold Lesable. Toute la famille vit dans l'attente de l'héritage de la riche tante Charlotte. Mais au décès de Charlotte, le testament révèle que la fortune est destinée à l'enfant du couple. La famille se démène alors inutilement pour avoir ce bébé. Devant l'inutilité de ces essais et la probable stérilité de Léopold, Coralie s'arrange pour se faire faire un enfant par un collègue de son mari. Son père l'encourage, et son mari ferme les yeux. Un jour, elle tombe enceinte et puis elle accouche d'un bébé. Finalement, la famille obtient l'héritage.

Deux Amis.

La nouvelle est inspirée d’un fait réel. Deux amis se déroule pendant le siège de Paris, lors de la Guerre franco-prussienne de 1870. Deux camarades, Morissot et Sauvage, décident d’aller pêcher dans l’île Marante à Colombes malgré les consignes des occupants. Arrêtés comme espions, ils refusent de « donner le mot d'ordre » à l'officier prussien, et sont fusillés immédiatement. Le récit commence de façon bon enfant et tourne au drame. Les deux Parisiens connaissent le triste sort des poissons qu’ils ont pris, comme l’indique l’officier prussien : « Fais-moi frire tout de suite ces petits animaux-là pendant qu’ils sont encore vivants. Ce sera délicieux. » La brièveté de la nouvelle et l’économie de moyens mettent en relief la cruauté et l’absurdité de l’existence.

Le Père Amable.

Le père Amable ne veut pas que son fils Césaire épouse Céleste Lévesque, car elle a déjà un enfant de Victor Lecocq. Le curé réussit à convaincre le père de consentir au mariage de son fils. Celui-ci se présente tard aux noces. Césaire travaillait dur, se levait tôt et rentrait tard, pour économiser le prix d'un valet, tandis que le père vivait comme un étranger dans la maison et sans venir en aide à son fils. Épuisé, celui-ci meurt. Céleste est désormais seule pour abattre toute la besogne de la ferme, à l'étable, au champ et à la maison. Elle prend Victor comme valet qui bientôt remplacera Césaire et accomplira son rôle de mari et de père aux yeux durcis du Père Amable.

Hautot père et fils.

Hautot père est un riche paysan Normand victime d'un accident de chasse, qui avant de mourir révèle sa double vie à son fils et lui demande de prendre soin de sa maîtresse et de l'enfant qu'il a eu d'elle.

Miss Harriet.

Le narrateur est Léon Chenal, un vieux peintre, qui est parti d’Étretat pour aller visiter les ruines de Tancarville. Il se trouve dans un break avec six autres personnes et décide de raconter à ses compagnons « le plus lamentable amour » de sa vie. À l’époque, il était un jeune peintre qui allait d’une auberge à l’autre pour étudier la nature. Et comme cela un soir il s’est trouvé dans le petit village Bénouville. Il s’est logé dans une auberge où il y avait une Anglaise, qui s’était arrêtée six semaines auparavant pour passer l’hiver.
 
Cette dame était une vieille fille qui s’appelait Miss Harriet. Dans le village on ne l’aimait point, les paysans croyaient qu’elle était une hérétique parce qu’elle distribuait à tout le monde des livres de propagande protestante. Mais, en fait, c’était une femme d’une moralité parfaite, juste une excentrique, elle ne parlait jamais à table, mangeait vite et en lisant son petit livre protestant. Elle était maigre, sèche, ses allures étranges lui valaient d’être qualifiée de « démoniaque » par les paysans du coin.
 
Un jour Léon fit une bonne peinture de la nature qu’il voulait montrer à tout le monde. Miss Harriet lui dit que sa peinture était extraordinaire et ils devinrent amis. L’Anglaise qui était exaltée devant la nature accompagnait Léon dans ses promenades pour le regarder peindre, mais peu à peu, son comportement allait se mettre à changer...

Toine.

Joyeux drille, amateur d'eau-de-vie et de bonne chère, le cabaretier Toine est cloué au lit par une attaque de paralysie. Lui qui ne faisait déjà pas grand-chose ne peut plus du tout travailler. C'est une grande lamentation pour sa femme qui se voit contraint de s'occuper de lui en plus de son travail. Devant les récriminations de la femme, un ami de bombance du Toine lui suggère une idée saugrenue : utiliser son mari pour lui faire couver des œufs, puisqu'il reste au chaud à longueur de journée. Ça lui rendrait un peu d'utilité !

SAISON 2

Le Rosier de madame Husson.

Mme Husson, modèle de vertu de Gisors, s'est mis en tête de promouvoir la chasteté dans sa ville en couronnant une rosière. Cependant aucune fille ne résiste à l'enquête de mœurs, aussi Mme Husson se rabat-elle sur l'esprit simple du village, Isidore, qui est couronné « rosier ». Or celui-ci utilise sa récompense pour s'encanailler à Paris.

L'Ami Joseph.

M. de Méroul avait connu Joseph Mouradour au collège. Ils étaient de bons amis. Aussi quand il le rencontre dans un bal, ils se fréquentent à nouveau et Joseph est invité dans le château des Méroul.
Joseph est conseiller général, c’est un républicain, libre-penseur. Les Méroul sont royalistes et fervents catholiques.
Joseph est venu chez les Méroul avec ses journaux : Le Voltaire, La République française, La Justice et L'Intransigeant. Les Méroul lisent Le Gaulois et Le Clairon.
La cohabitation est difficile. Les Méroul préfèrent finalement le laisser seul chez eux et partent quelques jours en voyage.

Aux champs.

Deux familles pauvres, les Tuvache et les Vallin, vivent misérablement mais en bonne intelligence dans deux chaumières voisines.
Un jour, M. et Mme d’Hubières, qui n'ont pas d'enfant, veulent adopter moyennant finances, le plus jeune fils des Tuvache, Charlot. La mère refuse violemment cette proposition inhumaine à ses yeux. Le couple propose alors le contrat aux Vallin qui acceptent la rente en augmentant le tarif proposé au début par M. et Mme d’Hubières. À la suite de cela, les deux familles (les Tuvache et les Vallin) ne se parlent plus. La mère Tuvache dénigre ses voisins et se présente comme une mère exemplaire, ce qui amène Charlot, son fils, à se sentir supérieur, car il n'a pas été vendu. Vingt ans plus tard, le fils Vallin, devenu un jeune homme riche, refait son apparition. Il entre dans la chaumière des Vallin et embrasse ses parents qui fêtent son retour. Le fils des Tuvache, jaloux, en veut tant à ses parents de ne pas l’avoir vendu qu’il les insulte avant de quitter la maisonnette.

Le Petit Fût.

Maître Chicot convoite la ferme de la mère Magloire, sa vieille voisine. Il parvient à la convaincre de lui céder son bien en viager.
Après quelques années, constatant que la vieille tarde à trépasser, maître Chicot décide d'aider la nature en convertissant la mère Magloire aux bienfaits de sa « fine » dont il lui offre généreusement un « petit fût ». Le traitement s'avère efficace. En effet, la mère d'un naturel ordonné et industrieux prend la mauvaise habitude de s'enivrer. Elle perd de sa vivacité et décède promptement au grand bénéfice de maître Chicot.

Ce cochon de Morin.

Cette nouvelle relate l’histoire de Morin, mercier à La Rochelle, arrêté pour « outrage aux bonnes mœurs » car il a embrassé de force une jeune fille dans un train qui revient de Paris, Henriette Bonnel.
Labarbe, un journaliste, veut aider Morin. Il se rend, avec son ami Rivet, chez l'oncle d'Henriette, où elle réside depuis la mort de ses parents. En se promenant avec elle, Labarbe l'embrasse puis lui avoue son amour. Rivet les aperçoit et tente de raisonner Labarbe. Le soir, l'oncle, bon lecteur du journal de Rivet et Labarbe, leur propose de rester dormir pour attendre le retour de sa femme et décider des suites à donner à l'affaire. Après le dîner, la jeune femme conduit alors ses invités jusqu'à leurs chambres. Elle repousse plusieurs fois Labarbe, mais finit par céder à ses avances. Le lendemain, les Bonnel retirent leur plainte. Labarbe rentre à La Rochelle, à regret. Les journalistes se rendent ensuite chez Morin pour lui annoncer la nouvelle. Le mercier bondit de joie. Mais sa réputation est faite, on ne sait que ce dernier est marié à Henriette Bonnel. Le mari accueille Labarbe en termes pour le moins ambigus lorsqu'il évoque son rôle dans l'affaire de « ce cochon de Morin
Deux ans plus tard, Labarbe rend visite à un notaire et rencontre Henriette Bonnel qui était la femme de ce notaire.

Une soirée.

Maître Saval, notaire et amateur d'art lyrique, se rend à Paris pour y entendre un opéra. Dans un restaurant de Montmartre, il rencontre le peintre Romantin qui l'invite à une soirée qu'il donne, où seront présentes de nombreuses célébrités. Il s'y rend, très flatté. Cependant, Romantin, obligé de sortir avec sa maîtresse, laisse Saval attendre seul les invités. Ceux-ci le prennent pour un valet, le font boire et le tournent en dérision.
Il se réveille au matin avec la gueule de bois, dépouillé de ses vêtements et de toutes ses affaires.

La Chambre 11.

Madame Amandon, épouse d'un haut dignitaire de province, dissimule sous une apparence modeste et chaste un tempérament ardent, un caractère décidé et un sens affirmé de l'organisation. La garnison locale lui offre un vivier abondant et fréquemment renouvelé pour y choisir ses amants, opération qu'elle mène selon une stratégie pragmatique, discrète et bien rodée. La chambre 11 à l'auberge du Cheval d'Or est celle où elle retrouve secrètement ses heureux élus. C'est aussi celle où elle sera démasquée dans des circonstances dramatiques.

Au bord du lit.

Le comte de Sallure a beaucoup trompé sa femme et le lui a avoué. Alors qu'elle s'apprête à lui rendre la monnaie de sa pièce — et sans doute pour cette raison — il retrouve à son endroit un désir renouvelé. La comtesse exige, pour céder à ses ardeurs, qu'il la paye comme il a payé ses maîtresses.

SAISON 3

Boule de Suif.

Pendant l'hiver, 1870-1871, durant la guerre franco-prussienne, la ville de Rouen (Normandie) est envahie par les Prussiens. Pour fuir l'occupation, dix personnes prennent la diligence de Dieppe : un couple de commerçants, un couple de bourgeois, un couple de nobles, deux religieuses, un démocrate et enfin, une prostituée, la patriotique Élisabeth Rousset, surnommée « Boule de Suif ».
Le voyage s'annonce plus long que prévu. Les voyageurs ont faim et seule Boule de Suif a pensé à emporter des provisions, qu'elle partage généreusement. Les voyageurs font un arrêt la nuit dans une auberge à Tôtes (sur le modèle de l'auberge du cygne), occupée par les Prussiens. Le lendemain, ils ne peuvent plus partir, l'officier prussien exerçant un chantage : Boule de Suif doit coucher avec lui s'ils veulent repartir, mais celle-ci refuse. Au début, tous sont choqués par le comportement du Prussien, mais, les jours passant et l'ennui s'installant, ils font pression sur Boule de Suif qui finit par accepter.
Le lendemain, les voyageurs obtiennent donc de pouvoir repartir. Tout le monde évite Boule de Suif. Lors du déjeuner, tous, à l'exception de Boule de Suif, ont pu faire le plein de provisions, mais aucun d'eux ne donnera ne serait-ce qu'un petit morceau de pain à la jeune femme. L'histoire se termine sur Boule de Suif en larmes, éperdue et désespérée.

Mon oncle Sosthène.

Dans le préambule, le narrateur met dos à dos les religieux et les libre-penseur, tel son oncle Sosthène Augagneur, franc-maçon. Moins pour les croyances que pour saper l’esprit monarchique, le narrateur lui demande pourquoi les chefs des maisons régnantes d’Europe sont francs-maçons.
Dans la ville habite un jésuite, que l’oncle ne cesse d'agacer, d'autant que l'histoire se déroule lors de la semaine de carême avant Pâques : Sosthène invite dans un restaurant au vu de tous, des amis pour y manger de l’andouille et du cervelas, le tout arrosé de liqueurs. Vingt-deux bouteilles de vin et de vin de champagne sont éclusées et, à la fin de la soirée, il quitte la compagnie avec son neveu, avec lequel il rentre chez lui dans un état d'ébriété épouvantable.
Ce neveu, ni franc-maçon ni catholique, mais lassé des ostentations de son oncle, veut alors jouer une farce à ce dernier, qui se croit à l'article de la mort tant il est ivre. Il va sonner à la porte du jésuite et lui dit que son oncle est sur le point de mourir et qu’il a réclamé la présence d’un prêtre. Le jésuite accourt chez le moribond : il y reste toute la nuit, et toute la journée du lendemain.
Quand le narrateur retourne chez son oncle, il trouve celui-ci converti au catholicisme ; d’ailleurs, il a déshérité son neveu pour tester en faveur du jésuite, et faire don de ses biens à la Compagnie de Jésus.

Yvette.

L’héroïne, jeune fille naïve, tente de se suicider quand elle prend conscience qu’elle risque de devenir une demi-mondaine comme sa mère, la pseudo-marquise Obardi. Contrairement à Yveline (dans la nouvelle Yveline Samoris), Yvette survivra pour tomber sans doute dans les bras du viveur Servigny qui la convoitait depuis longtemps.

Le cas de madame Luneau.

Le juge de paix appelle l’affaire de Monsieur Hyppolyte Lacour, père de huit enfants, sacristain et quincailler contre Mme Céleste-Césarine Luneau, veuve et enceinte.
M. Lacour raconte comment il a été abordé, il y a neuf mois, par la dame : elle voulait lui donner cent francs pour qu’il lui fasse un enfant, car veuve depuis une semaine, elle pourrait garder la fortune de son mari, si un enfant naissait dans les dix mois.
Mme Luneau a une autre version des faits. Elle ne connaît pas le père de l’enfant qui va naître. En effet, ayant appris que M. Lacour est cocu et que ses enfants ne sont pas de lui, elle a demandé les services de M. Lepic et de cinq autres hommes.
Le juge condamne Mme Luneau à verser vingt-cinq francs à M. Lacour pour perte de temps et détournement insolite.

L'Assassin.

Un ancien employé de banque, devenu avocat, défend un ancien confrère Jean-Nicolas Lougère, caissier, assassin de son patron M. Langlais victime d'escroqueries de la part de l'épouse de Lougère, une femme de petite vertu…

En famille.

Monsieur Caravan, modeste employé de bureau au ministère de la Marine, mène depuis trente ans une vie réglée comme du papier à musique, chaque soir dans le tramway qui le ramène à Courbevoie, il discute avec M. Chenet, un soi-disant médecin, une partie de domino, puis il rentre chez lui retrouver madame Caravan, ses deux enfants et sa mère de quatre-vingt-dix ans qui habite l’appartement au-dessus. Madame Caravan, femme laide, de vingt ans plus jeune que son mari, est la fille d’un collègue de travail, les époux passent leurs soirées à discuter des chances de promotions que Monsieur serait en droit d’espérer.
Ce soir, la mère de Monsieur ne descend pas manger la soupe familiale, on découvre qu’elle gît, inanimée, dans son salon, on court chercher Chenet qui conclut à la mort de la vieille dame. Tous redescendent finir le dîner, il s’agit de ne pas se laisser aller. D’ailleurs, on boit sec, et Caravan est rapidement ivre. Il sort raconter le malheur qui le frappe, mais il ne rencontre que de l’indifférence à peine polie.
De retour à la maison, il doit faire face à sa femme qui a déjà calculé qu’il fallait prévenir sa sœur du décès afin d'organiser les funérailles et l'héritage. Seulement, cela ne doit pas se faire trop tôt pour avoir le temps de descendre chez eux certains effets et meubles de la défunte. Et pour ne pas perdre de temps, le couple déménage la même nuit la pendule et la commode, sous ordre de la femme Caravan. Le lendemain matin, M. Caravan fait les démarches administratives et commande les faire-parts. Les enfants, pour qui la mort est une nouveauté intéressante, font visiter la chambre mortuaire à leurs amis.
Le soir, pour le dîner, stupéfaction générale, la grand-mère descend pour la soupe. Elle est vivante et croise dans l’escalier sa fille et son gendre convoqué par le télégramme de Caravan. Les deux familles se disputent et les injures fusent.

Une partie de campagne.

M. Dufour et sa famille vont passer une journée à la campagne. Ils se rendent dans une auberge à Bezons, puis après le déjeuner, Henriette, la fille, et Pétronille, sa mère, se rendent sur la Seine accompagnées de deux canotiers. Henriette et Henri, le jeune canotier qui l'escorte dans sa yole, s’arrêtent dans un asile de verdure où leurs jeux amoureux sont embellis par le chant d'un rossignol.
Deux mois après, Henri passe à la maison de M. Dufour pour prendre de leurs nouvelles et apprend qu'Henriette s’est mariée avec le garçon aux cheveux jaunes qui accompagnait la famille lors de cette journée mémorable.

Le Vieux.

Le couple de paysans est devant le grabat où est en train de mourir le vieux. Le curé vient de dire qu’il ne passera pas la nuit. L’homme se demande s’il doit veiller sur son beau-père ou aller aux champs. Sa femme lui conseille d’aller travailler, puisque l’enterrement aura lieu samedi. Puis, ils se ravisent : il y a meilleur temps d’aller prévenir tout le voisinage de la mort du vieux ; cela fera gagner du temps demain.
L’homme part faire la tournée et la femme prépare à manger pour les visiteurs qui viendront samedi.
Le lendemain, le vieux n’est pas mort, « il gargouille toujours. » C’est gênant, car il va falloir antidater la date de décès si on veut l’enterrer samedi. Heureusement, le maire et l’officier de santé sont d’accord pour signer les documents.
Le samedi, le vieux n’est toujours pas mort, et les invités vont arriver pour l’enterrement : « C’est-i contrariant, tout d’même. » Les voisins sont déçus, mais cela ne leur coupe pas l’appétit. Les douillons de Mme Chicot partent tous, ainsi que le cidre. Enfin, la bonne nouvelle arrive, le vieux a passé, mais on ne pourra l’enterrer que lundi. Il va falloir recuire des douillons.

Personnaliser

Google Analytics

Google Analytics est un service utilisé sur notre site Web qui permet de suivre, de signaler le trafic et de mesurer la manière dont les utilisateurs interagissent avec le contenu de notre site Web afin de l’améliorer et de fournir de meilleurs services.

Facebook

Notre site Web vous permet d’aimer ou de partager son contenu sur le réseau social Facebook. En l'utilisant, vous acceptez les règles de confidentialité de Facebook: https://www.facebook.com/policy/cookies/

Twitter

Les tweets intégrés et les services de partage de Twitter sont utilisés sur notre site Web. En activant et utilisant ceux-ci, vous acceptez la politique de confidentialité de Twitter: https://help.twitter.com/fr/rules-and-policies/twitter-cookies