Saison 3 : L'ère de la calomnie - Bonnot & Cie
Avec :
Jean-Claude BOUILLON : Commissaire VALENTIN
Jean-Paul TRIBOUT : Inspecteur PUJOL
Pierre MAGUELON : Inspecteur MAGUELON
François MAISTRE : Monsieur FAIVRE
Scénario, adaptation et dialogues de Claude DESAILLY
Réalisation de Victor VICAS
Musique de Claude BOLLING Editions "Intersong Pigalle"
Générique "La complainte des apaches" (C. Bolling/R. Dijan)
Interprété par Philippe CLAY
L'ère de la calomnie
En 1914, la presse se lance dans une quête forcenée des scandales politiques qui priment même sur l’information. C’est alors qu’un jeune député, Germain Bergeval, lance un mouvement de salut public qui s’en prend impitoyablement à la corruption de mœurs au Parlement et dans la presse. Le directeur du Globe, Médéric, reçoit alors la visite d’un homme qui lui présente une copie d’une lettre compromettante pour Bergeval, qui aurait fait avorter une jeune femme mineure enceinte de ses œuvres. Médéric suit l'homme à l’endroit où est cachée la lettre originelle. Bergeval porte plainte. Le président de la chambre, vient pourtant chez lui pour lui demander de démissionner. Le frère de Bergeval, arrive avec Le Gaulois, qui publie un nouveau document compromettant pour le député. Ce n’est qu’un début, les documents compromettants se multiplient, ce qui fait chuter en flèche la popularité du député. La Brigade est chargée de l’enquête. Valentin va voir Médéric, qui se vante d’être le seul à avoir eu affaire au vrai corbeau. Il conduit d’ailleurs Valentin à la cachette. Bergeval est interrogé par Valentin. L’expert graphologue est quasi certain que l’écriture des lettres est celle de Bergeval. Valentin à pourtant des doutes sur la culpabilité de l'élu. Les documents se multiplient. Mme Bergeval semble être la seule à croire encore à l’innocence de son mari. Un « cambrioleur » dépose chez Bergeval de fausses lettres d’amours de celui-ci à ses maîtresses. Bergeval et son frère apportent les lettres à la police. De plus Mme Bergeval annonce à Faivre qu'à la date d'une de ces lettres son mari avait déjà rompu avec la femme à laquelle il est censé avoir écrit. Les lettres devaient permettre de l'attaquer aussi dans sa vie privée. Les événements s’enchaînent. L’innocence de Bergeval semble être vérifiée. Bergeval retrouve son auréole d’homme intègre, mais…
Bonnot & Cie
En 1913, Liébert, l’un des deux membres de la bande à Bonnot condamné à une peine légère, est à l’infirmerie de la prison. Il écrit le récit de ses exploits et discute avec son voisin, qui est surnommé Bel-Œil. C’est un admirateur de la bande à Bonnot originaire de l’Indre. Le médecin-chef de la prison apprend à Liébert qu’il ne lui reste pas plus de six mois à vivre. Faivre annonce à Valentin que Liébert s’est évadé, avec Bel-Œil. Les deux hommes arrivent à la cache de Bel-Œil et sa bande, dans l’Indre. La bande est maintenant dirigée par un nommé Romarin, un voyou qui vient de Marseille. Le médecin-chef de la prison informe Valentin de l’état de santé de Liébert. Celui-ci rencontre les membres de la bande, et leur propose de faire de gros coups. Un jour, Faivre vient avertir Valentin qu’une bande sème la terreur dans l’Indre. Celle-ci attaque une ferme. Les gendarmes sont avertis. La bande va partir quand Liébert, apprenant que les gendarmes arrivent, décident d’aller leur faire face. Une lettre anonyme annonce à Valentin que la bande de l’Indre est dirigé par Liébert. Bel-Œil annonce l’arrivée de brigades à Liébert. Celui-ci lui apprend qu’il a tout organisé pour les faire venir. Il veut ainsi se venger de Valentin, qui l’a arrêté. C’est lui l’auteur de la lettre anonyme…