Saison 5 : S.O.S. Tour Eiffel - Le complot
Avec :
Jean-Claude BOUILLON : Commissaire VALENTIN
Jean-Paul TRIBOUT : Inspecteur PUJOL
Pierre MAGUELON : Inspecteur MAGUELON
Pinkas BRAUN : Monsieur GABRIELLI
Scénario, adaptation et dialogues de Claude DESAILLY
Réalisation de Victor VICAS
Musique de Claude BOLLING Editions "Intersong Pigalle"
Générique "La complainte des apaches" (C. Bolling/R. Dijan)
Interprété par Philippe CLAY
S.O.S. Tour Eiffel
En 1919, alors qu’après quatre années d’une guerre impitoyable, la paix est enfin revenue, à la pègre classique s’ajoute désormais une nouvelle catégorie de délinquance, celle des anciens héros de guerre qui ont du mal à revenir à la vie civile, souvent décevante pour eux. Deux hommes, dont un boiteux, vole un avion de l’armée, avec lequel ils lancent des « bulles puantes » géantes sur le Sénat et la Chambre des députés, et des grenades sur l’Élysée où se trouvent le Président de la République et le Premier ministre. Ce n’est là que le début d’une campagne d’actes gratuits et absurdes. La banque Ribaud-Duval est attaquée par des hommes, dont un boiteux, qui brûle les billets et blesse d’une balle Ribaud-Duval qui voulait intervenir. Un drapeau de pirate est dressé sur cathédrale Notre-Dame. Le fils de Ribaud-Duval, Maxime, est enlevé dans un cabaret par des hommes, dont un boiteux. Ils exigent que son père tue tous ses chevaux de course. Il refuse. Un boiteux est retrouvé mort, une balle dans la tempe. C’est bien le boiteux qui a participé à toutes ses actions. Ribaud-Duval, qui a reçu une des oreilles de son fils, fait abattre ses chevaux. Son fils réapparaît, dans le cabaret où il a été enlevé, alors que Pujol y enquête en cachette. Valentin pense que Maxime en sait plus qu’il n’en dit. Pujol lui apprend que le boiteux, qui a été identifié, faisait souvent la bringue avec Maxime Ribaud-Duval…
Le complot
1926 – Le franc est au plus bas face aux devises étrangères. Mais Raymond Poincaré, rappelé au pouvoir, redresse la situation en rétablissant la confiance, ce qui n’est pas du goût des spéculateurs. Après avoir passé la douane française, un automobiliste allant en Suisse à un accident avec sa voiture : il est mort d’une crise cardiaque. Un des douaniers trouve sous sa voiture une mallette pleine de livre sterling. La victime, Vergnol, serait selon Metzinger, un riche banquier pour qui il travaillait, un employé malhonnête qui l’aurait escroqué. Mme Vergnol vient voir Valentin. Poincaré demande, en personne, à Gabrielli de fait échouer les plans des spéculateurs. Metzinger, après avoir éloigné Mme Vergnol, discute avec d’autres spéculateurs. Ils cherchent le moyen de renverser la situation. Ils pensent à faire découvrir Poincaré dans une situation compromettante. Ils font appel à Durbeck, un homme qui navigue dans le Milieu et les milieux ultranationalistes. Le leader d’un des groupes d'ultranationalistes refuse d'y participer. Durbeck se tourne alors vers la pègre. Terrasson, sous l’identité d’un ex-légionnaire, se fait recruter par elle. Il arrive, avec les autres, à leur « cantonnement ». Pujol, en avion, l’a suivi. Le milieu ultranationaliste pense à profiter du complot pour faire un coup d’État. En même temps que l’entrainement en vue d’un enlèvement a lieu, les tractations de Durbeck et des ultras continuent. Durbeck annonce des changements au plan originel à Metzinger sans lui dire que l’assassinat de Poincaré est décidé lors de l'inauguration d'un monument au mort à Rochefort-en-Yvelines. L’assassin, Molnar, arrive de Hongrie…